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La Compagnie des Animaux
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Comment gérer une baisse de performance ?
Comment gérer une baisse de performance ?
Pour les chevaux athlètes, quel que soit leur niveau de compétition, les performances sont un reflet de leur bonne santé et de leur bien-être. S’ils ont, et c’est normal, des « passages à vide » au cours de l’année, on ne peut pas être à 100% tout le temps, la notion de baisse de performance est un signe d’appel, il faut chercher ce qui se passe.
Quelles sont les causes d’une baisse de performance chez un cheval ?
Causes respiratoires
C’est le facteur majeur de baisse de performances chez les chevaux de sport.
L’appareil respiratoire est énorme, et la surface d’échange gazeux (absorption d’oxygène et rejet de gaz carbonique) atteint la taille d’une piscine olympique !
Si un cheval sans activité sportive peut vivre avec 20% de sa capacité respiratoire, dès qu’il fait des efforts il doit pouvoir utiliser beaucoup plus ses poumons, dont l’intégrité devient alors primordiale.
Toutes les affections respiratoires, aigues ou chroniques, vont avoir des conséquences sur les performances.
Affections de l’appareil respiratoire supérieur
On peut citer ici toutes les affections qui vont faire obstruction au passage de l’air, ou réduire celui-ci : cornage (paralysie d’une corde vocale qui entrave le passage de l’air), problèmes de voile du palais (en général trop long et flasque), problèmes de réduction du passage de l’air dans les naseaux, etc…
Affections de l’appareil respiratoire profond
Tous les problèmes qui peuvent atteindre les poumons auront des conséquences : « asthme » (= maladie inflammatoire chronique), emphysème, et toute autre atteinte aigue ou chronique.
Causes digestives
Si l’appareil respiratoire apporte l’oxygène, et l’on peut étendre cette fonction au cœur, parlant alors de l’appareil cardio-respiratoire, l’appareil digestif apporte le carburant alimentaire.
Il est évident que pour produire une performance, donc une dépense énergétique, il est impératif d’avoir les sources alimentaires correspondantes.
La base de l’alimentation de l’herbivore monogastrique qu’est le cheval est l’herbe ou le foin (herbe séchée), et qu’il lui en faut à volonté (ou à minima 8 kg par jour par cheval).
Si le foin suffit à nourrir un cheval sans activité sportive, il n’en est pas de même pour un athlète, dont il va falloir compléter la ration avec des concentrés énergétiques à base de céréales, d’huiles, de tourteau de soja, etc. (voir articles sur l’alimentation).
On peut citer :
Déséquilibres alimentaires
Tout déséquilibre aura, avec un certain délai, des conséquences sur l’état général : équilibre entre le calcium et le phosphore (rapport phosphocalcique), apports en oligo-éléments (en particulier Cuivre et Zinc), apports en vitamines, apports en calories (si manque d’énergie dans la ration le cheval va perdre de l’état), etc.
Il faut faire attention à bien gérer les transitions alimentaires et à préserver l’équilibre et la qualité de la flore intestinale.
Ulcères gastriques
Problème fréquemment rencontré chez les chevaux athlètes, les ulcères peuvent être la cause de douleurs sourdes et gêner le cheval par un inconfort.
Parasitisme digestif
La présence de vers parasites dans le tractus digestif va affaiblir le cheval et peut être la cause de coliques sourdes et fatigantes, vous vous en rendrez compte à la prise de sang et/ou à l’examen des crottins. De toute façon il est indiqué d’avoir le réflexe de vermifuger face à un moment de méforme.
Causes orthopédiques
Un cheval qui a mal quelque part va être gêné pour produire des performances.
Les boiteries sont des causes évidentes de contre – performances, mais certaines douleurs de l’appareil musculo-squelettique sont moins évidentes à objectiver : douleurs dorsales (dorsalgies), problèmes tendineux et ligamentaires (comme par exemple les pathologies d’insertion du ligament suspenseur du boulet), douleurs dans les pieds (problèmes naviculaires, arthrose, …).
Il sera donc très important, lors d’une période de baisse de performance, de faire pratiquer un examen vétérinaire complet, avec auscultation respiratoire, bilan sanguin, bilan orthopédique, pour faire le point et chercher la ou les causes.
Causes comportementales
Le « moral » a aussi son importance, et le « mal être » peut amoindrir les performances. Cela va du stress accumulé : trop de transports, trop de concours, trop de changements d’environnement, le cheval est « à l’usure » et il faut lui donner un temps de repos pour se refaire un moral : paddock, promenade.
D’autres facteurs de stress peuvent être incriminés : lieu de vie, enfermement, inconfort, changement d’écurie et problèmes d’adaptation, ennui et manque de sortie du box, …
Que faire face à une baisse de performance ?
Ne pas forcer
Il ne faut surtout pas forcer la performance en lui imposant le travail nécessaire contre son gré. Si ça ne va pas c’est qu’il se passe quelque chose qui le gêne. Si vous insistez vous risquez d’aggraver le problème, et de le « casser » s’il y a un problème orthopédique sous jacent. Au contraire, allégez l’exercice, variez le travail par des mises au paddock fréquentes, des promenades, ou même une mise en vacances au pré.
Faire un bilan sanguin
En accord avec votre vétérinaire, faites faire un bilan complet exploratoire des grandes fonctions : numération formule des globules rouges et des globules blancs, fonction hépatique, fonction rénale, recherche des signes de parasitisme… Si ce bilan montre des anomalies, il faudra creuser, par d’éventuelles recherches de grandes maladies avec peu d’expression clinique (Leptospirose, Maladie de Lyme).
Faire un bilan vétérinaire
Comme cité plus haut, un bilan de santé global s’impose pour faire la part des choses et trouver la ou les causes.
Mettre en place des soins de soutien
L’état général et l’appareil musculaire peuvent être soutenus par des compléments comme l’ HAEMOLYTAN de la gamme EQUISTRO : Aliment complémentaire enrichi en vitamines et en fer, oligoéléments facilement assimilables, cuivre et zinc. Il contribue à apporter les éléments nécessaires à la synthèse de globules rouges, ainsi qu'à la récupération après les périodes d'effort intensif ou pendant les périodes critiques (convalescence, mise bas, gestation, chevaux anémiques, état général diminué, entraînement ou compétition intenses, irrégularité de la performance...).
Enfin, bien d’autres compléments peuvent être d’une grande utilité lorsque vous aurez mis le doigt sur ce qui ne va pas : produits pour aider la flore intestinale, produits pour les ulcères, etc.
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