-
La Compagnie des Animaux
-
Comment préserver les articulations des chevaux ?
Comment préserver les articulations des chevaux ?
Les chevaux sont des athlètes. Quelque soit le niveau de sport pratiqué, leur corps est soumis à des contraintes physiques plus ou moins intenses et répétées.
De la simple balade à l'effort le plus intense, tous les chevaux font du sport.
L’appareil articulaire du cheval
Une articulation est la jonction, en général mobile, entre deux os. Il existe des articulations quasiment immobiles, comme les os du bassin, mais nous aborderons surtout les articulations mobiles dont il faut préserver la souplesse. Cette mobilité est permise par la structure même de l’articulation.
Schématiquement on retrouve les éléments suivants :
L’intégrité des cartilages de chaque côté de la cavité est essentielle à une bonne mobilité, ils doivent être parfaitement lisses et lubrifiés par le liquide qu’on nomme synovie pour pouvoir glisser l’un sur l’autre.
Les boiteries d’origine articulaire chez le cheval
Une boiterie est une allure anormale du cheval : elle se caractérise par une dissymétrie, c’est-à-dire que le mouvement du membre atteint sera différent. Le cheval qui a mal cherche à soulager cette douleur. Les boiteries sont classées par grade, du grade I (irrégularité inconstante et difficilement observable) au grade V (suppression d’appui d’un membre).
Certaines des boiteries ont une origine articulaire, on parle alors d’arthrose, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas réservé aux chevaux âgés : la moyenne d’apparition de l’arthrose est entre 5 et 10 ans d’âge, donc elle touche aussi les jeunes et les adultes.
Il s’agit d’un processus inflammatoire chronique qui dégrade la qualité du liquide synovial et abîme le cartilage.
Parfois inapparent, on observe le plus souvent une distension de l’articulation :
Le rôle du collagène chez le cheval
Le collagène est une protéine et un composant essentiel du cartilage articulaire : c’est lui qui assure la solidité et la résistance aux contraintes.
Il existe différents types de collagène, mais c’est le collagène de type II qui est présent majoritairement.
Son apport en supplémentation de la ration, sur une durée suffisante, au minimum 2 mois, voire sur toute la durée de la « saison » est un traitement curatif ou préventif dont l’efficacité est prouvée par de nombreuses études.
Flexadin UC II d’Equistro
Si le cheval boite, il est nécessaire de faire pratiquer par votre vétérinaire un examen orthopédique afin d’en faire le diagnostic.
Si vous observez vous-même des distensions articulaires, ou un manque de souplesse de votre cheval, cet apport sera bénéfique, qu’il soit curatif ou donné en prévention.
Flexadin UC II d’Equistro contient du collagène non dénaturé de type II, ainsi que deux éléments majeurs, tous deux anti-oxydants, nécessaires pour préserver une bonne qualité de cartilage : le MSM (Méthyl Sulphonyl Méthane), un complément soufré organique, et le Manganèse (Mn) un oligo-élément.
Pour les chevaux de sport, cet apport sera bénéfique avant l’apparition des signes d’arthrose ou en début d’évolution pour ralentir la progression. La dose active est de 10 grammes par jour.
Dr Aude Lhérété, vétérinaire et rédactrice