Chiens, chats, poissons, équidés, reptiles, petits mammifères, oiseaux et autres sont plus de 75 millions en France. Pour beaucoup de propriétaires, ils représentent un réel compagnon de vie ou une passion. Mais pour avoir un animal, il faut passer par l’étape de l’adoption. Ce processus repose sur certaines conditions qui continuent d’évoluer avec les nouvelles décisions prises concernant le bien-être animal.

Cela fait longtemps que vous souhaitez adopter un animal ? Vous vous demandez quelles sont les étapes et formalités à suivre lorsque vous vous êtes décidé ? Ce qui suit devrait vous apporter un certain nombre d’informations mais également vous renseigner concernant les nouveautés dont vous avez sûrement entendu parler.

Les bonnes questions à se poser avant d’adopter un animal de compagnie ?

L’adoption d’un animal est un acte qui doit être mûrement réfléchi. Pour cela il faut donc se poser les bonnes questions. Premièrement, pourquoi ? Pour certains, un animal peut être un compagnon de sport, on peut aussi vouloir de la compagnie chez soi ou encore être un passionné. Dans tous les cas, il est important de se souvenir qu’un animal n’est pas un humain et ne peut donc pas se substituer à une personne.

Il faut également s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un caprice puisqu’on s’engage souvent pour une période de 10 à 15 ans, si ce n’est plus, durant laquelle les besoins de l’animal vont évoluer.

Ensuite, il faut être certain d’avoir le temps nécessaire pour s’en occuper : jouer avec lui, l’éduquer ou encore le promener. Évidemment, les besoins diffèrent selon l’espèce voire la race, on peut chercher à adopter l’animal que l’on va choisir en fonction du temps disponible qu’on possède.

De même, le choix peut être orienté selon ses ressources financières. Chaque animal a un coût financier que ce soit concernant l’alimentation, l’entretien, le matériel nécessaire ou encore les frais vétérinaires. La décision doit aussi être influencée par le lieu de vie, la place dont on dispose ou encore les membres de la famille. Il faut être prêt à changer ses habitudes ainsi qu’à faire face aux contraintes qui accompagnent l’arrivée d’un nouveau compagnon.

Enfin, il faut s’être suffisamment renseigné sur les besoins exacts de l’animal que l’on prévoit d’adopter et faire attention aux idées reçues comme les lapins en cage par exemple. Une dernière question essentielle à se poser, et les refuges et associations seraient d’accord sur ce point, est celle des vacances.

Les bonnes questions à se poser avant d’adopter ?

Adoption d’un animal de compagnie : quelles formalités ?

L’adoption d’un animal, une fois bien réfléchie, passe par plusieurs formalités. Certains éleveurs ou refuges font passer un entretien ou remplir un questionnaire pour s’assurer que les futurs propriétaires rassemblent toutes les conditions pour subvenir aux besoins de l’animal.

De plus, le futur propriétaire doit se voir remettre une attestation de cession et un certificat vétérinaire. Ce dernier doit avoir été fait moins de 3 mois avant la cession, il faut pouvoir y lire les informations concernant le cédant, y trouver un document qui atteste de l’identification de l’animal à l’I-Cad et y être mentionné si l’animal possède un passeport, s’il est vacciné, s’il est stérilisé, s’il s’agit d’un chien ou chat de race, si une évaluation comportementale a été réalisée et enfin, s’il s’agit d’un chien, s’il est catégorisé. Enfin, une participation financière peut être demandée qu’il s’agisse d’un éleveur ou d’un refuge. 

Quelles sont les conditions d’adoption d’un animal de compagnie ?

Il faut d’abord être majeur. Cela doit être un acte réfléchi et il faut être sûr de pouvoir fournir à l’animal que l’on prévoit d’adopter des conditions de vie optimales. L’animal cédé doit être identifié s’il s’agit d’un chien, d’un chat ou d’un furet et les chiots ou chatons cédés doivent au moins être âgés de 8 semaines.

Quelles sont les conditions d’adoption d’un animal ?

Quelles nouveautés en cas d'adoption d'un animal de compagnie ?

Qu’est-ce que le certificat d’engagement et de connaissance ?

Il s’agit d’un document qui précise les besoins d’un animal et par sa signature le propriétaire s’engage à les respecter. Il est délivré avant l’adoption, doit être signé 7 jours avant, quel que soit le type d’adoption. Ce certificat vient en renfort des dernières lois sur la maltraitance animale.

Quels sont les animaux concernés par le certificat d’engagement et de connaissance ?

Les animaux de compagnie tels que les chiens, chats, furets ou encore lagomorphes (lapins et lièvres non destinés à la consommation humaine) sont concernés, mais également les équidés possédés par des non professionnels.

À partir de quelle date le certificat d’engagement et de connaissance est-il exigé ?

Concernant les animaux de compagnie, le certificat est obligatoire depuis le 1er octobre 2022 tandis pour les équidés il est exigé depuis le 31 décembre 2022.

Les nouveautés ?

Par qui est délivré le certificat d’engagement et de connaissance ?

Les personnes pouvant le délivrer sont les vétérinaires, ou des personnes titulaires de l’ACACED ou de l’ancien CCAD. Donc il peut aussi s’agir de propriétaires, d’éleveurs, de responsables de refuges ou d’associations de protection animale.

Quels éléments sont obligatoires dans le certificat d’engagement et de connaissance ?

Les éléments obligatoires sont les besoins physiologiques, comportementaux et aussi médicaux de l’espèce. L’identification est également obligatoire, car cela permet de limiter les abandons d’animaux. Les implications de la détention de cet animal doivent y figurer comme les coûts logistiques et financiers.

Existe-t-il un modèle de certificat d’engagement et de connaissance ?

Une instruction ministérielle publiée en novembre précise le contenu du certificat, mais donne aussi des exemples de modèles pour les différentes espèces concernées.

Où adopter votre animal à poils, à plumes, à écailles ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Il est tout d’abord possible d’aller chez un éleveur. Un des avantages de ce choix est qu’il s’agit souvent de professionnels, connaisseurs de l’espèce ou de la race, passionnés et qui seront donc de bons conseils. Cependant, cela reste une solution assez coûteuse et il n’est pas toujours garanti de tomber sur une personne fiable. C’est pourtant primordial, car il est important de s’assurer par exemple que la période de sociabilisation a été correctement réalisée.

Il est également possible de s’adresser à des particuliers via des annonces. Il faut se montrer prudent, car cela peut être moins sûr. Les chiens et chats peuvent être moins souvent inscrits au LOF ou LOOF donc si c’est un animal de race que vous cherchez peut-être vaut-il mieux s’adresser à un professionnel. Cependant, cette option permet d’acquérir un animal à un coût moins onéreux et peut être une façon de trouver un animal élevé dans une ambiance familiale.

Où adopter votre animal à poils, à plumes, à écailles ?

Une troisième possibilité est une animalerie. L’avantage est que toute la nourriture et le matériel nécessaires sont disponibles directement sur place. Cependant, les races ou espèces peuvent être mélangés et les conditions de maintien pas toujours adaptées. On peut y trouver tout type d’animaux et plus de variétés dans les magasins spécialisés. C’est le cas par exemple pour les reptiles ou poissons.

Enfin, il reste la possibilité des refuges et associations de protection animale. En adoptant ainsi, on peut réaliser un sauvetage et donner une seconde chance à un animal. De plus, cela offre la possibilité d’adopter un animal qui peut éventuellement être déjà éduqué. Malgré tout, dans beaucoup de cas on ne connaît pas les antécédents de l’animal. Par ce moyen, on peut majoritairement trouver des chiens, chats, lapins ou encore cochons d’Inde.

Quels sont les cas particuliers d’adoption d'animaux de compagnie ?

Deux cas particuliers peuvent être mis en évidence. Les adoptions particulières dans les refuges par exemple. C’est le cas des SOS ou du format famille d’accueil à la SPA. Dans ces deux cas, seule une participation financière minime est demandée et les frais médicaux sont dans la majorité des cas pris en charge par l’association.

Certaines adoptions peuvent également être soumises à des formalités supplémentaires comme la déclaration de détention ou le certificat de capacité. C’est notamment le cas pour certains reptiles.

Quels sont les cas particuliers d’adoption ?

L’adoption d’un animal est un acte qui nécessite une réflexion importante. C’est un engagement sur de nombreuses années durant lesquelles les propriétaires s’engagent à répondre aux besoins de leur animal et à prendre soin de lui. Le nouveau certificat d’adoption cherche à renforcer cela et à responsabiliser les propriétaires. Que ce soit le choix du type d’animal ou la façon de l’adopter, tout doit être adapté à ce que recherche le futur propriétaire et à ce qu’il peut procurer à son nouveau compagnon, ou alors il doit pouvoir s’adapter aux conditions de vie de l’animal choisi. C’est donc une décision conséquente, mais qui vous procurera sans aucun doute un merveilleux compagnon de vie, qu’il soit à poils, plumes ou écailles !

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